How did this weird Flinflins thing started?
Almost by accident in the early 90’s! My wife and I were looking for an original way to announce the birth of our latest child. The arrival of a third daughter immediately set the tone of the invitation: “Filles en stock” (a stock of girls) !
And suddenly the idea of doing a parody of a cover of an album of Tintin became obvious to me.
Returning from the maternity hospital, I pulled out pencils and brushes, took out my old copy of “Coke en stock” a famous Tintin album (unfortunately, the English title ‘The Red Sea Sharks” doesn’t help) of my library and drafted this birth announcement almost overnight.
It had immediately tremendous success among family and friends.
That was the first time I realized how Tintin has become a vast cultural phenomenon. Until then, , the commonly accepted idea was that reading comics (often called “Petits Mickeys”) was a regressive leisure activity for mentally retarded people, although it was an acceptable practice for my parents.
Fortunately minds have changed since then, but I could feel for the first time Tintin was now a full part of our culture.
When I drew this cover, I did not have in mind the idea of making a series. It was simply to celebrate a family event.
I was just gone for a “one-shot”.
I did not imagine how wrong I was…
Comment a débuté cet étrange projet des Flinflins?
Presque par hasard il y a maintenant plus de 20 ans ! Ma femme et moi étions à la recherche d’une idée originale de faire-part de naissance de notre dernier enfant. L’arrivée d’une troisième fille a immédiatement donné le ton de l’invitation: “Filles en stock” ! Et soudain l’idée de faire une parodie de la couverture d’un album de Tintin s’est imposée comme une évidence.
De retour de la maternité, j’ai sorti crayons et pinceaux, exhumé de la bibliothèque mon vieil exemplaire de « Coke en stock » et dessine cette couverture en une nuit.
Ce faire-part a eu beaucoup de succès auprès de la famille et de nos amis. Mais surtout, c’était la première fois que je réalisé à quel point Tintin était devenu un vaste phénomène culturel. Jusque-là, l’idée communément admise était que la bande dessinée (les «Petits Mickeys») était une activité régressive pour handicapés mentaux, même si elle était une pratique tout à fait acceptable pour mes parents.
Heureusement les esprits ont changé depuis ; Tintin constitue maintenant une partie intégrante de notre culture, à laquelle beaucoup de brillants esprits, philosophes, politiques, dirigeants n’hésitent pas à se référer.
Lorsque j’ai dessiné cette couverture, je n’avais vraiment pas en tête d’en faire une série. Dans mon esprit, c’était tout simplement un «one-shot» pour fêter un événement familial.
Je n’imaginais pas alors à quel point j’avais tort …