The comeback of the Yeti

02 - Le retour du Yéti lo

So, yet another Flinflins cover ?
Actually I was not done with Flinflins’ covers…
I had met with Tintin very early. At my grandparent’s home, where our family used to spend our holidays, there was a large attic, which was our playground during rainy days.
Caulked in a corner of the attic, while the storm raged outside with the north wind whistling through the cracks of the windows, my cousins and I discovered the stories of Tintin. More precisely, we invented our own stories based on the cartoons since none of us could read.
This is where i suddenly understood the power of storytelling with drawings and felt like this is something I would love to do.

I kept a special relationship to Tintin in Tibet, the very first album I owned.
This is probably why this drawing came very naturally to my mind soon after “Filles en Stock”. I wanted to find again the pleasure of drawing a new pastiche. I had spent in the past a few months of military service in the French Alps. So the eternal snows of the Alps evoked immense snowy purity of Tibet and its unusual host, the abominable snowman, offering a new adventure in what was not yet a series: the return of the Yeti.
A day of idleness I scribbled three figures dressed in alpine troops uniform, and yet i was starting again…

Et donc, une nouvelle couverture Flinflins ?
En fait, je n’en avais pas tout à fait fini avec les couvertures des Flinflins …
J’avais découvert Tintin très jeune. Dans la maison de mes grands parents, où nous allions passer les vacances en famille, il y avait un vaste grenier qui était notre terrain de jeu pendant les jours pluvieux (et Dieu sait qu’ils peuvent être nombreux au bord de la Mer du Nord ! )
Calfeutré dans un coin du grenier, tandis que la tempête faisait rage à l’extérieur et que le vent du nord sifflait à travers les interstices des fenêtres, mes cousins et moi découvrions les histoires de Tintin. Plus précisément, nous inventions nos propres histoires de Tintin à partir des vignettes dessinées car aucun de nous ne savait encore lire.
C’est là que j’ai vraiment compris le pouvoir d’évocation du dessin et cette etrange faculté de pouvoir raconter des histoires par le dessin.

J’ai toujours gardé une relation particulière avec l’album de Tintin au Tibet, le tout premier album que j’ai jamais possédé ? C’est sans doute la raison pour laquelle ce dessin m’ est venu tout naturellement à l’esprit, peu après “Filles en Stock». Je voulais retrouver le plaisir de dessiner un nouveau pastiche de Tintin. Or j’avais effectué quelques années auparavant une année de service militaire dans les troupes alpines. Les neiges éternelles de la Vanoise renvoyaient à la pureté des étendues neigeuses tibétaines et à son hôte insolite, le yéti, offrant un cadre inédit à ce qui n’était pas encore une série.
Un jour de désoeuvrement j’ai griffonné machinalement trois personnages en tenue de chasseur alpin.
Je n’en avais visiblement pas fini avec les Flinflins …

 

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