Si dessiner est un plaisir, la mise en couleur reste éprouvante

photoAlors que dessiner des couvertures de Flinflins est toujours un vrai plaisir, la mise en couleur, en revanche, est presque toujours une souffrance.
La raison est simple: alors que l’on peut toujours corriger un dessin avant de l’encrer, il n’y a aucun moyen de rectifier une mauvaise couleur. Les encres aquarellées ne tolérèrent aucun remords: impossible de rajouter une couche supplémentaire si vous avez fait une erreur ou même tout simplement une tache. Ainsi, jusqu’à la dernière minute de la mise en couleur vous pouvez totalement gâcher votre travail.
Sans compter que le style d’Hergé en matière de couleur, s’il est efficace n’est pas le plus agréable à exécuter : aucune ombre, ni de relief, juste une couleur unie, si caractéristique de son style “Ligne Claire.

C’est sans doute pour cela que j’ai autant de dessins en attente dans mon carton à dessin. Je trouve toujours une bonne excuse pour échapper à la phase finale de mise en couleur et achever le dessin.
Ce matin, décidant qu’il fallait en finir, j’ai attaqué la mise en couleur d’un dessin d’une vielle escapade des Flinflins aux Iles Chausey puis au Mont Saint Michel. Une opération délicate car il s’agissait, pour varier les plaisirs de restituer une ambiance nocturne. Par prudence, j’ai préféré passer par quelques essais de coloriage sur une photocopie avant d’attaquer l’illustration finale.
A suivre…

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While drawing is fun, coloring remains a pain

photoWhile drawing Flinflins covers is a always a real pleasure, coloring them still remains a pain.
The reason is simple: while you can always correct a drawing before inking, there’s no way you can rectify a bad color. Watercolor inks will not tolerate any remorse: you can’t add an extra layer, if you made a mistake or even simply a minor blot.
Thus, until the last minute of the coloring phase you can totally ruin your sketch.
Besides this, Hergé style in terms of color, whether it is effective is not the most pleasant to execute : no shadow, just solid color, so characteristic of his ” Ligne Claire style.
This is probably why I have so many drawings waiting in my drawing cardboard. I always find a good excuse to escape the final phase of coloring and complete the drawing.
This morning, deciding enough is enough, I attacked the coloring a old drawing of getaway of the Flinflins tribe to Chausey Islands and Mont Saint Michel, a delicate operation because I had in mind to restore a nightlife. As a precaution, I went through some quick trials, coloring on a photocopy before attacking the final illustration.
To be continued …

Si dessiner est un plaisir, la mise en couleur reste plus pénible

Alors que dessiner des couvertures de Flinflins est toujours un vrai plaisir, la mise en couleur, en revanche, est presque toujours une souffrance.
La raison est simple: alors que l’on peut toujours corriger un dessin avant de l’encrer, il n’y a aucun moyen de rectifier une mauvaise couleur. Les encres aquarellées ne tolérèrent aucun remords: impossible de rajouter une couche supplémentaire si vous avez fait une erreur ou même tout simplement une tache. Ainsi, jusqu’à la dernière minute de la mise en couleur vous pouvez totalement gâcher votre travail.
Sans compter que le style d’Hergé en matière de couleur, s’il est efficace n’est pas le plus agréable à exécuter : aucune ombre, ni de relief, juste une couleur unie, si caractéristique de son style “Ligne Claire.
C’est sans doute pour cela que j’ai autant de dessins en attente dans mon carton à dessin. Je trouve toujours une bonne excuse pour échapper à la phase finale de mise en couleur et achever le dessin.
Ce matin, décidant qu’il fallait en finir, j’ai attaqué la mise en couleur d’un dessin d’une vielle escapade des Flinflins aux Iles Chausey puis au Mont Saint Michel. Une opération délicate car il s’agissait, pour varier les plaisirs de restituer une ambiance nocturne. Par prudence, j’ai préféré passer par quelques essais de coloriage sur une photocopie avant d’attaquer l’illustration finale.
A suivre…

Adventure can happen almost anywhere, even if you’re not Tintin!

17 - Le Cygne sacréIn the Loire Valley, where the Flinflins’ tribe used to spend some of its holidays, there is a charming little river where nothing is better than going to canoe at sunset.
This is the best moment of the day where animals – otters, raccoons, ducks and swans – love to relax and enjoy a last swim before nightfall.
That evening, the surrounding landscape was peaceful and the river quiet, without the shadow of a single ripple. A scenery very different from the wild Arumbayan jungle or Congolese river falls usually faced by Tintin.
And yet …
At a bend of the river, a couple of swans appeared with her brood. As we cautiously turned away to avoid them, the male took off with a deliberate intention to attack the canoe.
Armed with no more than small paddles Flinflin and his brother violently banged repeatedly on the breast of the animal, hoping it will fly away. This did not prevent the swan to renew his attack twice, its beak drawn to our faces. We had no other option but to flee, rowing like crazy ! Thanks god, there were no riverfalls in sight!
Adventure can strike at stone throw of your home!

L’aventure peut arriver au coin du chemin, même lorsque l’on n’est pas Tintin
Dans la vallée de la Loire, où la tribu des Flinflins passait parfois des vacances, il y a une charmante petite rivière où il fait bon s’aventurer en canoë à l’heure du couchant.
C’est le moment qu’affectionnent tous les animaux, loutres, ragondins, canards et cygnes pour se détendre et s’offrir un dernier bain avant la nuit.
Ce soir là, la campagne était paisible et la rivière calme, sans l’ombre d’une seule ride. Un décor bien éloigné de la jungle sauvage Arumbayenne ou des chutes d’eau congolaises habituellement affrontées par Tintin.
Et pourtant…
Au détour d’un méandre de la rivière, un couple de cygnes apparut, encadrant sa nichée. Bien que nous nous soyons prudemment écartés  pour passer au large, le jars décolla avec l’intention manifeste d’attaquer l’embarcation jugée hostile.
Armé de leurs seules pagaies, Flinflin et son frère durent cogner violemment à plusieurs reprises sur le jabot de l’animal pour tenter de le mettre en fuite. Ce qui n’a hélas pas empêché l’animal de renouveler son attaque à deux reprises, le bec dressé vers nos visages, ne nous laissant aucune autre option que de fuir en ramant comme des fous.
Par chance, il n’y avait pas de chutes d’eau en vue ! 
L’aventure est au coin de chez vous, même si vous n’êtes pas Tintin !

Les Flinflins vous souhaitent une très bonne année 2014 du fin fond de l’Afrique

Voeux 2014

Les Flinflins ont passé une fin d’année difficile, avec une vie professionnelle très intense qui les a tenu éloignés de la planche a dessin. Alors ils ont décidé qu’ils avaient besoin d’un peu de vacances dans une destination assez forte pour inspirer une nouvelle couverture ou peut-etre même plus.

C’est l’Afrique du Sud a réuni tous les suffrages.et donné l’inspiration de cette carte de vœux…en attendant  une prochaine couverture pleine d’exotisme.

Alors très Bonne Année 2014 à tous et à bientôt !

Scoop : Steve Jobs pas plus que Bill Gates n’a inventé le PC. Tournesol en revanche, pourrait bien être son créateur.

16 - The Mysterious Windows PhotoshopFlinflin a travaillé de nombreuses années dans l’une de ces sociétés américaines qui ont bâti l’industrie du PC. La Saga des Flinflins se devait donc de compter au moins un chapitre consacrée à cette période étonnante.

Pour ceux qui ne connaissent  pas bien cette période de l’histoire, Apple et Microsoft se sont longuement affrontés devant les tribunaux pour déterminer lequel des deux pouvait légitimement revendiquer la paternité de l’interface graphique de l’ordinateur personnel.
La vérité, c’est qu’aucun d’entre eux ne l’est … Pas plus que le Xerox Parc d’ailleurs.
Le seul qui puisse être véritablement crédité de cette invention est en effet le Professeur Tournesol. Les fans de Tintin savent tous, depuis la publication des “Bijoux de la Castafiore” que le professeur Tournesol a longtemps travaillé sur un prototype de TV couleur révolutionnaire.

Peu de temps après, il lui a adjoint quelques puces de silicium pour créer le tout premier modèle de l’ordinateur personnel. Et la tribu des Flinflins en personne a assisté à l’une de ses toutes premières démonstrations. Bien sûr il y avait quelques imperfections qui gênaient parfois la lisibilité, mais l’invention est incontestable.
Et cette couverture est là pour rétablir la vérité des faits !

Istanbul: The Golden Horn doesn’t mean there is Gold in Bosphorus. Even though…

14 - L Or du Bosphore

Anyone who stays in Istanbul, falls immediately in love with the Bosphorus flowing between the European and the Asian districts of the city. Small “vapurs” cross the strait from one bank to another, regularly announcing their departure in a charming old-fashioned concert of foghorns.
At sunset the place to be is the Golden Horn where all you need is to sit on a terrace and sip raki watching the ballet of boats.
This is where the Flinflins family was enjoying the delights of a family event, yet another opportunity to enrich the saga with a new episode: Gold in Bosphorus!
This time there was a little extra challenge: how to cram everyone into a single image with an easy-to-recognize face in this Hergé’s style so difficult to mimic.
I’m not sure the final result is a satisfactory one ! And unfortunately there was no space left to accommodate some mythical characters – beyond Snowy of course – of Tintin’s adventures. We’ll do better next time!
(To be continued …)

La Corne d’Or ne signifie pas qu’il y ait nécessairement de l’or dans le Bosphore. Quoique …
Toute personne qui séjourne à Istanbul, cède immédiatement aux charmes du Bosphore qui la traverse, séparant la ville Européenne de sa jumelle Asiatique. Les petits « vapurs » qui sillonnent le détroit d’une rive à l’autre annoncent régulièrement leur départ dans un concert désuet de cornes de brumes.
C’est au soleil couchant, à la Corne d’Or qu’il faut s’attarder sur une terrasse et siroter un raki en contemplant le ballet des embarcations.

C’est là que les Flinflins goutaient en famille les joies d’un évènement familial, une occasion supplémentaire d’enrichir la saga d’un nouvel épisode : l’Or du Bosphore !
Avec cette fois un petit challenge supplémentaire : comment caser tout le monde sur une seule image et donner à chacun un physique reconnaissable dans le style épuré si propre à Hergé.
Pas sûr que le résultat soit satisfaisant pour tous ! Et malheureusement plus de place pour loger quelques uns des compagnons mythiques – en dehors de Milou bien sûr – de Tintin.
On fera mieux la prochaine fois !
(A suivre…)

 

Trying to guess what Hergé would have done….

Flinflins Overlord Esquisse initiale Grise loElaborating the first sketches of a new Flinflin cover is always a very creative process where you try to fix on the paper the fugitive and fuzzy image you have in mind (see previous post). This is usually a short, intense and febrile process to produce hasty sketches until you feel you have achieved the proper composition.

Once satisfied with the result, then comes a longer work to get to the final pencil drawing. It’s a painstaking job where you try to find the right attitude of each character, positioning them correctly into the scene, detailing elements of the landscape (but not too much to keep a ‘Ligne Claire’ style) and sometimes even reworking the entire layout.
This is the fun part of the job where you are basically trying to imagine what Hergé would have done.
In this specific case, it was all the more difficult that Hergé has carefully avoided any reference to World War II in his work, choosing instead to send Tintin, Haddock and Milou far away on the oceans (in successively ‘The Shooting Star’, ‘The Secret of the Unicorn’ and ‘Red Rackham’s Treasure’) to avoid any complications at a time when Belgium was occupied by German forces.

Flinflin loves this phase of the work because it requires flipping through Tintin albums in search of references to help develop the final design with an easily understandable story: Installing Alan in full motion in the foreground, inserting a bomb explosion found in Coke and Stock, adding Pr Calculus and his pendulum apparently unaware of surrounding agitation, …

Even when the drawing is clear in mind, this step can take many hours of drawing. Sometimes it can almost become a painful process where the design is honed for several days until you get the exact final composition.
Sometimes, it can almost become a painful process where you may have to tweak the drawing for days until you get the right final composition.
Occasionally, you may even have to completely redesign the whole cover or worse, drop it until you get a better idea.
But this is another story…

Tenter d’imaginer ce qu’Hergé aurait fait…
Crayonner les premières esquisses d’une nouvelle couverture de Flinflin est toujours un processus très créatif où il s’agit de fixer sur le papier l’image fugitive et floue que l’on a en tête (voir le post précédent).
C’est généralement un processus court, intense et fébrile où l’on produit des esquisses hâtives jusqu’à ce que l’on pense avoir réussi la bonne composition.
Une fois satisfait du résultat, alors vient un long travail pour arriver au crayonné final. C’est un travail minutieux où il faut trouver la bonne attitude pour chacun des personnages, les positionner correctement dans le paysage, détailler les éléments du décor (mais pas trop, pour garder un style «Ligne Claire») et parfois même retravailler l’ensemble de la composition.
C’est la partie agréable du boulot où il faut essayer d’imaginer ce qu’Hergé aurait fait à votre place.
Dans ce cas précis, il y avait en outre une difficulté supplémentaire car Hergé a soigneusement évité toute référence à la Seconde Guerre mondiale dans son travail, en choisissant plutôt d’envoyer Tintin, Haddock et Milou au loin sur les océans (successivement «L’Etoile mystérieuse», « Le Secret de la Licorne » et « Le trésor de Rackham le Rouge ») pour éviter toute complication à un moment où la Belgique était occupée par les forces allemandes.

Flinflin aime particulièrement cette phase de travail, car elle requiert de feuilleter les albums de Tintin à la recherche de références qui permettront d’élaborer le dessin final avec une histoire facilement compréhensible: installer Alan en pleine action au premier plan, rajouter une explosion de bombe dénichée dans Coke en Stock, insérer Tournesol et son pendule apparemment insensible à l’agitation ambiante, …
Même lorsque le dessin est bien présent à l’esprit, cette étape prend généralement de nombreuses heures de dessin. Quelquefois, cela peut même devenir un processus douloureux où l’on peaufine le dessin pendant plusieurs jours jusqu’à la composition finale exacte.
Parfois, il faut même redessiner entièrement la couverture ou pire encore, laisser tomber le dessin jusqu’à ce que l’on ait une meilleure idée.
Mais ceci est une autre histoire…

A long love affair with Tintin’s Jeep Willys

mission overlord Sketch4

Flinflin has a long love affair with Jeeps Willy’s. It must have probably started, as a very young boy, when discovering Tintin and the land of black gold with this surprising glossy red jeep.
Flinflins’ young sons wanted to visit the beaches of the Normandy landing.
In Arromanches, there is a small museum telling the story of the outstanding temporary harbor built by the Allied forces in 12 days by which 2 millions men and 500 000 vehicles landed.

Mission overlord Photo

Flinflin immediately spotted the beautiful Jeep Willys who sat in a corner of the museum and felt there was here a wonderful topic for the next Flinflins cover. The next stop in Omaha Beach should probably provide the right setting.

That evening, back home, sitting at his drawing board, Flinflin started to scribble the first sketches on a tiny A4 sheet of paper.

mission overlord Sketch1mission overlord Sketch2mission overlord Sketch3

Should we put a view from the embrasure of a blockhouse, or would it be better to leave the Jeep thrive in full screen ?

Une très longue histoire d’amour avec la Jeep de Tintin

Confession, pour confession, Flinflin entretient une longue histoire d’amour avec les Jeeps. C’est une affaire qui doit probablement remonter à la découverte, tout jeune enfant, de Tintin au pays de l’Or noir, avec cette si surprenante jeep rouge vif en couverture.
Un beau jour, les Flinflins avaient décidé d’aller visiter les plages du débarquement en Normandie, entrainés par leurs jeunes fils.
Là bas, à Arromanches, il y a un étonnant petit musée qui raconte l’histoire exceptionnelle de ce port artificiel construit par les forces alliées en 12 jours pour y débarquer 2 millions d’hommes et 500 000 véhicules en quelques semaines.

Flinflin a immédiatement “flashé” sur la superbe Jeep Willys qui trônait dans un coin du musée, se disant qu’il tenait probablement là un excellent sujet pour sa prochaine couverture. L’escale suivante à Omaha Beach fournirait surement le décor qui s’impose.

Le soir même, attablé à sa planche à dessin, Flinflin griffonnait en quelques minutes les premières esquisses sur une modeste feuille A4.
Fallait-il choisir une vue depuis la meurtrière d’un blockhaus ou ne valait-il pas mieux laisser la Jeep s’épanouir en pleine page ?

Unfortunately the pendulum of Calculus has been of no help in skiing the Vallée Blanche

08 - La vallée blanche Photoshop
While Tintin generally used to tour on the Swiss side of the Alps, the Flinflins often go on the French slopes. This very winter was their first attempt to sky the Vallée Blanche. For those who never heard of the Vallée Blanche, it is a huge glacial valley in the heart of the Mont Blanc, and at wintertime, a fabulous 20 kilometers backcountry ski touring, starting from the ridge of the Aiguille du Midi down to Chamonix.
Unfortunately, this winter, the weather was really disastrous: an endless snowstorm that lasted the whole week.
Each morning we came out fully equipped hoping the weather would change. But the barometer, as the pendulum of professor calculus remained desperately invariant. We couldn’t see anything beyond a few yards. With our storm harnesses, we all looked like Yetis in the fog.
Luckily the Flinflins had chosen to stay with in the wonderful mountain lodge of their grandfather’s friends in Chamonix. As he was an antique dealer, he has beautifully decorated his cottage with very fine antique furniture and gorgeous alpine decoration.
So, we spend most of our time, in the warm cottage listening to the old stories of the Valley as this grandfather was also a charming storyteller.
And this cover says it all…

Pour skier dans la vallée Blanche, le pendule de Tournesol n’a été, hélas, d’aucune utilité

Alors que Tintin arpente plutôt le versant Suisse des Alpes, les Flinflins préfèrent sillonner les pistes françaises. Cet hiver il s’agissait de leur première tentative de descente à ski de la Vallée Blanche. Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la Vallée Blanche, il s’agit d’une immense vallée glaciaire au cœur du Mont-Blanc. L’hiver c’est un itinéraire de ski hors piste fabuleux, avec 20 kilomètres de descente depuis la crête de l’Aiguille du Midi jusqu’à Chamonix.
Malheureusement, cet hiver, le temps était vraiment désastreux: une tempête incessante de neige qui a duré toute la semaine.
Chaque matin, la tribu des Flinflins s’équipait en espérant que le temps se lève. Mais le baromètre, comme le pendule de Tournesol restait désespérément invariant.. Mais le blizzard était tel qu’il était impossible de distinguer quoique ce soit au-delà de quelques mètres. Avec nos harnachements de grande tempête, nous avions l’allure de Yetis dans le brouillard.
Mais heureusement, les Flinflins avaient la chance de séjourner chez des amis dans le magnifique chalet savoyard de leur grand-père à Chamonix. Antiquaire, celui-ci avait composé un intérieur chaleureux merveilleusement décoré de meubles anciens raffinés et d’objets alpins exceptionnels.
Ainsi, Flinflin et sa tribu ont-ils passé la plupart de leur temps, dans la chaleur du chalet en écoutant les histoires anciennes de la vallée car ce grand père était aussi un conteur charmant.
Ce que raconte cette couverture…

With Tintin, wishing a happy birthday to Spirou (75 years !)

flinflins-75-ans-spirou-loIn the late sixties and seventies, if music fans were divided between Beatles and Rolling Stones supporters, comics readers in France and Belgium were gathered around 2 iconic stars, Tintin and Spirou. Both of them had their own magazine, a weekly content highly expected each week by hundred of thousands of readers at an era with no Internet, no videogames and almost no animated movies and TV for children.

While Tintin was considered as a more educational and serious magazine, Spirou was more humoristic with its emblematic hero designed by Franquin.

Flinflin was lucky since he was a subscriber to Spirou while his cousin in the flat above him used to read Tintin magazine, which allowed the two of them to mix both cultures and spend countless hours reading subversive literature.
Anyway, It’s still difficult to get the idea that Spirou is 75 years old !

Avec Tintin, pour célébrer l’anniversaire de Spirou (75 ans !).
À la fin des années soixante et soixante-dix, si les fans de musique se divisaient entre supporter des Beatles ou des Rolling Stones, les lecteurs de BD en France et en Belgique s’affrontaient autour de 2 stars emblématiques: Tintin et Spirou . Tous les deux avaient leur propre magazine, une production hebdomadaire très attendue chaque semaine par des centaines de milliers de lecteurs à une époque sans Internet, sans jeux vidéo et où les films d’animation et la télévision pour les ados se faisait rare.
Alors que Tintin était plutôt considéré comme un magazine plus pédagogique et sérieux, Spirou cultivait l’humour avec son héros emblématique dessiné par le génial Franquin.

Flinflin avait de la chance car, s’il était abonné à Spirou, son cousin dans l’appartement au-dessus recevait le magazine Tintin, ce qui leur permettait de biberonner les deux cultures et de gaspiller des heures de lecture subversive.
Il reste qu’il est quand même difficile de se faire à l’idée que Spirou a 75 ans !