Unfortunately the pendulum of Calculus has been of no help in skiing the Vallée Blanche

08 - La vallée blanche Photoshop
While Tintin generally used to tour on the Swiss side of the Alps, the Flinflins often go on the French slopes. This very winter was their first attempt to sky the Vallée Blanche. For those who never heard of the Vallée Blanche, it is a huge glacial valley in the heart of the Mont Blanc, and at wintertime, a fabulous 20 kilometers backcountry ski touring, starting from the ridge of the Aiguille du Midi down to Chamonix.
Unfortunately, this winter, the weather was really disastrous: an endless snowstorm that lasted the whole week.
Each morning we came out fully equipped hoping the weather would change. But the barometer, as the pendulum of professor calculus remained desperately invariant. We couldn’t see anything beyond a few yards. With our storm harnesses, we all looked like Yetis in the fog.
Luckily the Flinflins had chosen to stay with in the wonderful mountain lodge of their grandfather’s friends in Chamonix. As he was an antique dealer, he has beautifully decorated his cottage with very fine antique furniture and gorgeous alpine decoration.
So, we spend most of our time, in the warm cottage listening to the old stories of the Valley as this grandfather was also a charming storyteller.
And this cover says it all…

Pour skier dans la vallée Blanche, le pendule de Tournesol n’a été, hélas, d’aucune utilité

Alors que Tintin arpente plutôt le versant Suisse des Alpes, les Flinflins préfèrent sillonner les pistes françaises. Cet hiver il s’agissait de leur première tentative de descente à ski de la Vallée Blanche. Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la Vallée Blanche, il s’agit d’une immense vallée glaciaire au cœur du Mont-Blanc. L’hiver c’est un itinéraire de ski hors piste fabuleux, avec 20 kilomètres de descente depuis la crête de l’Aiguille du Midi jusqu’à Chamonix.
Malheureusement, cet hiver, le temps était vraiment désastreux: une tempête incessante de neige qui a duré toute la semaine.
Chaque matin, la tribu des Flinflins s’équipait en espérant que le temps se lève. Mais le baromètre, comme le pendule de Tournesol restait désespérément invariant.. Mais le blizzard était tel qu’il était impossible de distinguer quoique ce soit au-delà de quelques mètres. Avec nos harnachements de grande tempête, nous avions l’allure de Yetis dans le brouillard.
Mais heureusement, les Flinflins avaient la chance de séjourner chez des amis dans le magnifique chalet savoyard de leur grand-père à Chamonix. Antiquaire, celui-ci avait composé un intérieur chaleureux merveilleusement décoré de meubles anciens raffinés et d’objets alpins exceptionnels.
Ainsi, Flinflin et sa tribu ont-ils passé la plupart de leur temps, dans la chaleur du chalet en écoutant les histoires anciennes de la vallée car ce grand père était aussi un conteur charmant.
Ce que raconte cette couverture…

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Land of White Gold

10 - Au pays de l'or blanc lo

Ski vacations ?
Yes, Ski vacations in the Alps! The Flinflins are lucky because they live in France, a country with fabulous ski resorts and thousands of kilometers of slopes which attract millions of skiers across the world. A natural touristic resource, that have given its title – Land of White Gold – to this cover.
Those were the early trials of the young Flinflins’ kids on slopes. No need to say, a spectacular fall at ski came naturally as the main topic of those ski vacations in Les 3 Vallées.
When it comes to mountain, readers of Hergé’s books know there are 2 main sources of inspiration : Tintin in Tibet of course, but also The Valley of the cobras (La vallée des cobras) the very last album of Jo Zette et Jocko.

Vacances de ski?
Oui, vacances de ski dans les Alpes! Les Flinflins ont de la chance car ils vivent en France, un pays avec de fabuleuses stations de ski et des milliers de kilomètres de pistes qui attirent du monde entier, des millions de skieurs. Une ressource naturelle touristique, qui a donné son titre – Au Pays de l’Or Blanc – à cette couverture.
Il s’agissait d’illustrer les premiers essais des jeunes Flinflins sur les pentes. Inutile de dire, qu’une chute de ski spectaculaire s’est imposée naturellement comme le sujet principal de ce séjour de ski dans les 3 Vallées.
Quand il s’agit de montagne, les lecteurs des albums d’Hergé savent qu’il n’y a que 2 sources possibles d’inspiration: Tintin au Tibet bien sûr, mais aussi La vallée des Cobras, le tout dernier album de Jo Zette et Jocko.

The comeback of the Yeti

02 - Le retour du Yéti lo

So, yet another Flinflins cover ?
Actually I was not done with Flinflins’ covers…
I had met with Tintin very early. At my grandparent’s home, where our family used to spend our holidays, there was a large attic, which was our playground during rainy days.
Caulked in a corner of the attic, while the storm raged outside with the north wind whistling through the cracks of the windows, my cousins and I discovered the stories of Tintin. More precisely, we invented our own stories based on the cartoons since none of us could read.
This is where i suddenly understood the power of storytelling with drawings and felt like this is something I would love to do.

I kept a special relationship to Tintin in Tibet, the very first album I owned.
This is probably why this drawing came very naturally to my mind soon after “Filles en Stock”. I wanted to find again the pleasure of drawing a new pastiche. I had spent in the past a few months of military service in the French Alps. So the eternal snows of the Alps evoked immense snowy purity of Tibet and its unusual host, the abominable snowman, offering a new adventure in what was not yet a series: the return of the Yeti.
A day of idleness I scribbled three figures dressed in alpine troops uniform, and yet i was starting again…

Et donc, une nouvelle couverture Flinflins ?
En fait, je n’en avais pas tout à fait fini avec les couvertures des Flinflins …
J’avais découvert Tintin très jeune. Dans la maison de mes grands parents, où nous allions passer les vacances en famille, il y avait un vaste grenier qui était notre terrain de jeu pendant les jours pluvieux (et Dieu sait qu’ils peuvent être nombreux au bord de la Mer du Nord ! )
Calfeutré dans un coin du grenier, tandis que la tempête faisait rage à l’extérieur et que le vent du nord sifflait à travers les interstices des fenêtres, mes cousins et moi découvrions les histoires de Tintin. Plus précisément, nous inventions nos propres histoires de Tintin à partir des vignettes dessinées car aucun de nous ne savait encore lire.
C’est là que j’ai vraiment compris le pouvoir d’évocation du dessin et cette etrange faculté de pouvoir raconter des histoires par le dessin.

J’ai toujours gardé une relation particulière avec l’album de Tintin au Tibet, le tout premier album que j’ai jamais possédé ? C’est sans doute la raison pour laquelle ce dessin m’ est venu tout naturellement à l’esprit, peu après “Filles en Stock». Je voulais retrouver le plaisir de dessiner un nouveau pastiche de Tintin. Or j’avais effectué quelques années auparavant une année de service militaire dans les troupes alpines. Les neiges éternelles de la Vanoise renvoyaient à la pureté des étendues neigeuses tibétaines et à son hôte insolite, le yéti, offrant un cadre inédit à ce qui n’était pas encore une série.
Un jour de désoeuvrement j’ai griffonné machinalement trois personnages en tenue de chasseur alpin.
Je n’en avais visiblement pas fini avec les Flinflins …