My Arumbaya fetish for Danny’s Gregory Sketchbook Skool

SK004 FeticheI have been honored when Danny Gregory offered me to participate in his book an ‘Illustrated journal’. Now, he has just started with Koosje Koene a new fun venture, Sketchbook Skool. In a nutshell, Sketchbook Skool is an online initiative to share with people how keeping an illustrated journal can rock your world !

I decided to join it as a student because because of Danny’s incredible creativity. He has truly original ideas, some of which are sometimes really, really counterintuitive, like getting rid of the pen or applying gouache to shape your model before even drawing it.
It seemed so absurd that I obviously rushed to give it a try !
As you know, since i’m a great fan of Tintin, i took the famous Arumbaya fetish of “The broken Ear” that i have carved 15 years ago in an old oak beam – my only attempt to sculpture – and tried to  apply gouache directly on the paper on the and then, draw the fetish with a tip pen.
It gave me a very exciting feeling to go drawing without a pencil. Also, the last time i practiced gouache, i still was a kid. So using it again was a very pleasant experience bringing back youth souvenirs. Some kind of a Proust madeleine.
And the final result turned to be a very different drawing.

SK004 fetiche et modèle

 

Mon fétiche Arumbaya pour la Sketchbook Skool de Danny Gregory

J’ai été très flatté lorsque Danny Gregory m’a proposé de participer à son livre « An illustrated Journal” .
Maintenant, il vient de se lancer avec Koosje Koene dans une nouvelle aventure, Sketchbook Skool, une initiative en ligne pour faire découvrir comment la tenue d’un journal illustré peut faire basculer l’univers de chacun.
C’est pourquoi j’ai immédiatement choisi d’y participer, en raison de l’incroyable créativité de Danny. Danny a des idées vraiment originales, dont certaines sont même parfaitement contre-intuitives, comme l’idée de dessiner à l’encre sans crayonné préalable ou encore d’appliquer directement la gouache sans meme faire d’esquisse pour dessiner dessus ensuite. Cela me semblait tellement absurde que je me suis evidemment précipité pour faire un essai .
Et donc, en tant que grand fan de Tintin, j’ai récupéré le fétiche Arumbaya de ” L’Oreille Cassée ” que j’ai sculpté il y a 15 ans dans une vieille poutre en chêne – ma seule tentative de sculpture, je vous rassure – J’ai ensuite peint directement sur le papier sa silhouette à la gouache, et j’ai dessiné par dessus le tout au feutre à encre de chine.
Cela m’a procuré une étrange impression de faire un dessin directement sans crayon, un peu comme le jour ou mes parents ont enlevé les roués stabilisatrices de mon vélod ‘enfant. Et comme en plus, la dernière fois que j’ai utilisé de la gouache j’étais encore un enfant, des souvenirs de jeunesse sont remontés à la surface .
Et au final, le résultat s’est avéré très different de ce que j’ai l’habitude de faire.
Merci Danny.
A refaire, sans doute…

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Si dessiner est un plaisir, la mise en couleur reste éprouvante

photoAlors que dessiner des couvertures de Flinflins est toujours un vrai plaisir, la mise en couleur, en revanche, est presque toujours une souffrance.
La raison est simple: alors que l’on peut toujours corriger un dessin avant de l’encrer, il n’y a aucun moyen de rectifier une mauvaise couleur. Les encres aquarellées ne tolérèrent aucun remords: impossible de rajouter une couche supplémentaire si vous avez fait une erreur ou même tout simplement une tache. Ainsi, jusqu’à la dernière minute de la mise en couleur vous pouvez totalement gâcher votre travail.
Sans compter que le style d’Hergé en matière de couleur, s’il est efficace n’est pas le plus agréable à exécuter : aucune ombre, ni de relief, juste une couleur unie, si caractéristique de son style “Ligne Claire.

C’est sans doute pour cela que j’ai autant de dessins en attente dans mon carton à dessin. Je trouve toujours une bonne excuse pour échapper à la phase finale de mise en couleur et achever le dessin.
Ce matin, décidant qu’il fallait en finir, j’ai attaqué la mise en couleur d’un dessin d’une vielle escapade des Flinflins aux Iles Chausey puis au Mont Saint Michel. Une opération délicate car il s’agissait, pour varier les plaisirs de restituer une ambiance nocturne. Par prudence, j’ai préféré passer par quelques essais de coloriage sur une photocopie avant d’attaquer l’illustration finale.
A suivre…

While drawing is fun, coloring remains a pain

photoWhile drawing Flinflins covers is a always a real pleasure, coloring them still remains a pain.
The reason is simple: while you can always correct a drawing before inking, there’s no way you can rectify a bad color. Watercolor inks will not tolerate any remorse: you can’t add an extra layer, if you made a mistake or even simply a minor blot.
Thus, until the last minute of the coloring phase you can totally ruin your sketch.
Besides this, Hergé style in terms of color, whether it is effective is not the most pleasant to execute : no shadow, just solid color, so characteristic of his ” Ligne Claire style.
This is probably why I have so many drawings waiting in my drawing cardboard. I always find a good excuse to escape the final phase of coloring and complete the drawing.
This morning, deciding enough is enough, I attacked the coloring a old drawing of getaway of the Flinflins tribe to Chausey Islands and Mont Saint Michel, a delicate operation because I had in mind to restore a nightlife. As a precaution, I went through some quick trials, coloring on a photocopy before attacking the final illustration.
To be continued …

Si dessiner est un plaisir, la mise en couleur reste plus pénible

Alors que dessiner des couvertures de Flinflins est toujours un vrai plaisir, la mise en couleur, en revanche, est presque toujours une souffrance.
La raison est simple: alors que l’on peut toujours corriger un dessin avant de l’encrer, il n’y a aucun moyen de rectifier une mauvaise couleur. Les encres aquarellées ne tolérèrent aucun remords: impossible de rajouter une couche supplémentaire si vous avez fait une erreur ou même tout simplement une tache. Ainsi, jusqu’à la dernière minute de la mise en couleur vous pouvez totalement gâcher votre travail.
Sans compter que le style d’Hergé en matière de couleur, s’il est efficace n’est pas le plus agréable à exécuter : aucune ombre, ni de relief, juste une couleur unie, si caractéristique de son style “Ligne Claire.
C’est sans doute pour cela que j’ai autant de dessins en attente dans mon carton à dessin. Je trouve toujours une bonne excuse pour échapper à la phase finale de mise en couleur et achever le dessin.
Ce matin, décidant qu’il fallait en finir, j’ai attaqué la mise en couleur d’un dessin d’une vielle escapade des Flinflins aux Iles Chausey puis au Mont Saint Michel. Une opération délicate car il s’agissait, pour varier les plaisirs de restituer une ambiance nocturne. Par prudence, j’ai préféré passer par quelques essais de coloriage sur une photocopie avant d’attaquer l’illustration finale.
A suivre…