
So, la Vengeance de Chapultepec is really the beginning of the series ?
My wife and I have wanted for quite a long time go visit Latin America, probably inspired by Prisoners of the Sun (Le Temple du Soleil)
The strong sequence of this trip was undoubtedly the Mayan city of Palenque in the heart of the Mexican jungle. At that time, only a small part of the city hidden in the tropical jungle had been cleared: a few restored temples, amid overgrown luxurious vegetation. Two local guides proposed us an exploration in the forest to look closely at the temples still buried in the tropical vegetation.
We watched ironically our guides when they took out big machetes. Was it really to cut vines on the trail or more probably to give a thrill to tourists in search of emotions?
We had no time to bring an answer since we heard one of the guide’s machete slashing. The two halves of a venomous snake were writhing in convulsions on the edge of the trail.
Respect!
The third cover Flinflin was born in that very moment. The cover of Tintin et les Picaros with its gorgeous scenery was a perfect match. In a trice, the Aztec pyramid changed into a Mayan one while our Mexican guide turned into a Mayan high priest.
While former covers were only one-shot drawings in my mind, the idea of a series really came at that time: using pastiches covers of Tintin albums to keep track of intense moments of our family life.
Et donc, La Vengeance de Chapultepec est vraiment le début de la série?
Absolument. Ma femme et moi voulions depuis longtemps aller visiter l’Amérique latine, une envie probablement inspirée par la lecture du Temple du Soleil.
La séquence forte de ce voyage reste incontestablement la cité Maya de Palenque au coeur de la jungle mexicaine. À l’époque, seule une toute petite partie de la ville enfouie dans la jungle tropicale avait été dégagée: quelques temples à peine restaurés, envahis de végétation au centre d’une clairière dans un décor luxuriant.
Deux guides locaux nous ont alors proposé une exploration en forêt pour aller contempler de près les temples encore enfouis dans la végétation tropicale.
Nous les avons regardés, un peu ironiques, lorsqu’ils ont, chacun, exhibé une immense machette. Était-ce vraiment pour couper les lianes et dégager le sentier ou pour impressionner le touriste ?
Nous n’avons pas eu le temps d’apporter de réponse à cette question. La machette du guide de tête venait de cingler, laissant les deux moitiés d’un serpent venimeux se tordre en convulsions sur le bord de la piste.
Respect !
La troisième couverture des Flinflins est née à ce moment-là. La couverture de Tintin et les Picaros avec son paysage exubérant s’y prêtait parfaitement.
En un tour de main, la pyramide aztèque est devenue maya tandis que notre guide mexicain un grand prêtre sacrificateur.
L’idée de la série est véritablement née à ce moment précis : jalonner quelques moments forts de la vie familiale des Flinflins par des pastiches de couverture d’album.